CHIRURGIE CÉRÉBRALE

Généralités

Notre spécialité médico-chirurgicale est responsable aussi du diagnostic et traitement des maladies, lésions, traumatismes et malformations du crâne, cerveau et ses enveloppes et vaisseaux.

De nos jours, la solution pour chacune de ces pathologies peut être souvent conservatrice, méritant à ce moment un suivi par un neurochirurgien. Dans des cas précis, une intervention peut s’avérer nécessaire, que ce soit une biopsie suivie d’une autre thérapie, une chirurgie microscopique crânienne ou stéréotaxique sous navigation. 

Le Dr. Gondar possède ainsi une formation neurochirurgicale avec une expérience de chirurgie crânienne d’évacuation d’hématomes, traitement de tumeurs et kystes ou pose de dérivations lui permettant de maitriser toute technique et de vous proposer une solution personnalisée et adaptée. Aussi son réseau en milieu universitaire vous offre des soins complémentaires et pluridisciplinaires au besoin. 

Tant les Cliniques comme les Hôpitaux Universitaires de Genève disposent d’un plateau technique de pointe comprenant des microscopes, l’endoscopie, la navigation peropératoire, la robotique, le monitoring des nerfs crâniens et du cortex et faisceaux cérébraux (électrophysiologie) intra-opératoire, entre autres.

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Définition et symptômes

Les tumeurs sont des masses de tissu anormales résultant d’une prolifération et multiplication désorganisée des cellules du corps humain.

On distingue classiquement différents types de tumeurs selon le tissu d’origine, à savoir tumeurs intracrâniennes primaires (cerveau lui-même, enveloppes cérébrales ou boîte crânienne), ou métastatiques (autres organes comme le sein, le poumon, intestin, etc.). Aussi l’agressivité des tumeurs les distingue et influence le traitement à proposer.

Les tumeurs primaires du cerveau sont souvent d’origine gliale (cellules de la matrice et interstice neuronal, comme les astrocytomes, oligodendrogliomes, gliomes, etc.). Autrement, les tumeurs des méninges ou enveloppes du cerveau (méningiomes, souvent bénins) et les tumeurs des gaines des nerfs (schwanommes) se manifestent plutôt par compression et affaissement du cerveau. Il existe encore des tumeurs de la voute crânienne, des glandes (adénomes hypophysaires ou kystes) et des vaisseaux.

Certaines tumeurs sont asymptomatiques et découvertes lors d’un examen d’imagerie d’une manière fortuite. D’autres sont diagnostiquées en raison de l’apparition de symptômes dont les plus fréquents sont : crises d’épilepsie, atteinte d’un nerf crânien (surdité progressive, trouble de l’équilibre, troubles de la vision), faiblesse d’un membre, perte de sensibilité d’un membre, difficulté d’élocution, changement de comportement, nausées et vomissements importants ou encore maux de tête.

<h3Traitements

Si les tumeurs bénignes peuvent souvent être surveillés par des imageries régulières ou traitées par la chirurgie seule, les tumeurs plus agressives demandent parfois des traitements complémentaires de chimio ou radiothérapie.

Après un bilan complet pré-chirurgical par scanner, IRM entre autres, la lésion peut être enlevée par ouverture de la boîte crânienne (craniotomie) et sous contrôle de neuronavigation (console informatique servant à augmenter la précision chirurgicale fonctionnant comme un système GPS ultra-précis). Toute lésion réséquée est systématiquement envoyée au laboratoire pour établir un diagnostic et guider la suite du traitement ou le suivi.

Le monitoring électrophysiologique pendant l’intervention permet de minimiser le risque de séquelles postopératoires notamment d’un point de vu de la force, équilibre et dextérité.

En cas d’impossibilité de pratiquer une ablation complète (localisation de la tumeur dans une région éloquente) ou de suspicion d’une lésion sensible à la radio ou chimiothérapie, une biopsie cérébrale mini-invasive peut être proposée. Le but est de prélever une quantité microscopique de tissu avec une précision extrême et avec des risques très faibles pour analyser l’échantillon afin d’établir le diagnostic précis. Une fois ce dernier obtenu, la meilleure stratégie de traitement sera définie en consilium des différents spécialistes.

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Définition et symptômes

Le cerveau humain produit et contient un liquide appelé liquide céphalo-rachidien (LCR). Ce liquide se trouve autour et à l’intérieur du cerveau dans des cavités appelées ventricules cérébraux et baigne le cerveau et la moelle épinière ainsi que ses nerfs. Il est aussi réabsorbé en continu par les enveloppes et veines du système nerveux.

Dans certaines situations, la production de ce liquide est augmentée, ou alors, l’absorption est diminuée. Il en résulte un phénomène que l’on nomme « hydrocéphalie », ou accumulation de liquide en excès dans les ventricules. Celle-ci exerce une pression sur le cerveau qui peut engendrer des symptômes pour le patient. 

Selon la cause d’hydrocéphalie, l’âge d’apparition des symptômes est varié. Cependant, le plus souvent il s’agit d’une hydrocéphalie chez les nourrissons et les adultes de 60 ans et plus. Une perte d’équilibre avec démarche coincée ou instable, perte de contrôle de la vessie et perte de mémoire constituent le tableau le plus fréquemment observé.

Traitements

Dans des cas débutants ou peu symptomatiques le diagnostic et traitement incluent une ponction lombaire évacuatrice, soulageant la pression du LCR. Pour les cas d’hydrocéphalie à pression normale, des spécialistes en Neurologie peuvent être impliqués afin de confirmer le diagnostic par un bilan exhaustif. 

En cas de symptômes en aggravation et si le diagnostic est retenu, notre traitement peut inclure une dérivation ventriculo-péritonéale ou une ventriculocisternostomie. Ces techniques visent à rétablir et maintenir une circulation et des quantités normales de liquide dans le cerveau. La dérivation consiste à trouver un raccourci au trajet normal du liquide en permettant à l’excès de liquide dans le cerveau de s’évacuer dans le ventre (cavité péritonéale) au moyen d’un petit cathéter ou drain connecté à une valve. La stomie crée un nouveau passage pour le liquide au niveau du plancher du cerveau et n’est indiquée que pour des cas bien précis d’origine obstructive.

Ces interventions restent bénignes et nécessitent 2-3 jours en clinique, avec un suivi de réglage de la valve et de l’évolution du liquide qui peut secondairement s’effectuer en ambulatoire.

Quelles sont les complications possibles ?

  • La dérivation peut se bloquer, s’infecter ou mal-régler la quantité de liquide drainée.
  • Une hémorragie ou saignement crânien

Chacune de ses complications doit être évaluée immédiatement et la plupart du temps mérite une révision chirurgicale afin d’éviter une récurrence de l'un des symptômes initiaux de l'hydrocéphalie ou de la résoudre.

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Définition et symptômes

Certains traumatismes du crâne (accident voiture, chute, accident à ski, etc.) peuvent mener à une accumulation de sang dans la boîte crânienne ou à une fracture du crâne. D’autres fois, ces hématomes peuvent survenir spontanément, surtout lorsque le patient souffre d’un syndrome d’hypotension intracrânienne idiopathique (avec une pression de liquide cérébrale diminuée) ou s’il est au bénéfice d’un médicament agissant sur la coagulation du sang. 

Lorsque ces collections atteignent une taille significative, elles peuvent comprimer le cerveau et provoquer des symptômes variés selon l’endroit où elles sont localisées (maux de tête, perte de force ou de sensibilité, troubles de la parole ou de l’équilibre, vertiges, épilepsie, confusion, somnolence, nausées, vomissements…).

Chez les patients âgés, les symptômes peuvent se manifester seulement quelques semaines après le traumatisme.

Traitements

Parfois un geste chirurgical est indiqué pour évacuer ces collections et accélérer la récupération du patient.

Si besoin, une suite de traitement spécialisée en neurorééducation peut être proposée. Dans certains cas les suites d’un traumatisme crânien peuvent être longues et la récuperation aussi peut prendre plusieurs mois après la blessure.

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